Les jeunes et leurs parents
Quel système éducatif pour les jeunes dans une société en crise?
Vu leur âge tendre qui les prédispose à subir intensivement les effets des processus socialisants, t rural, sont profondément acculturés, peut-être plus que leurs parents respectifs.
provenant des diverses sources éducatives, formelles et informelles (école, pairs, etc...) les jeunes marocains (enfants et adolescents) des deux milieux, citadin e
Cette acculturation profonde et croissante est essentiellement la résultante des valeurs et des modèles sociaux diffusés et véhiculés par les mass-média et les institutions socialisantes (écoles, clubs,maisons
des jeunes, etc.,.), elle ne va pas, évidemment, sans susciter un certain clivage relatif entre les parents d 'une part et les jeunes
de l'autre, du moins sur le plan mental.
De plus, compte tenu de l'état de crise sociale, il importe de noter que les deux milieux souffrent du manque de clarté dans les processus éducatifs des enfants. I! s'agit d'une confusion qui, par la gravité des choix
qu'elle impose, n'est que l'un des aspects trahissant les mutations sociales et culturelles des pays allant vers le développement, l'un des aspects les plus touchants et les plus controversés. Ainsi, pour ce point, faute de ne pouvoir remplir leurs rôles sécurisants, structurants, formateurs, initiateurs,
les deux milieux socialisants (citadin et rural) ne sont en effet que sources de carences et de frustrations de tous genres pour l'enfant.
Tel est donc le premier trait frappant dans l'éducation des jeunes émanant du statut identitaire de la société marocaine en mal
d'infériorité par rapport à l'autre (occidental) intériorisé.
Pourtant, ce trait néfaste est vécu différemment selon les caractéristiques des deux milieux socialisants, pour plus de détail, si
nous avons relevé dans nos recherches les divers types de souffrances des
jeunes ruraux scolarisés, à savoir les problèmes de malnutrition, de l'hygiène,de mauvaise compréhension de la part des membres des deux milieux socialisants(famille et école), du manque d'espace nécessaire dans la maison pour mener à bien les tâches scolaires, du manque d'infrastructure culturelle indispensable pour les scolarisés (maisons des
jeunes, clubs, théâtre, cinémas, terrain de jeu, etc.,.), il importe de noter que ces problèmes sont aussi vécus par la majorité écrasante des jeunes des couches sociales démunies dans le milieu citadin, mais différemment suivant les données des milieux respectifs.
Ainsi, étant méconnu, voire oublié dans les milieux citadins défavorises, l'entant, pour ne considérer que son droit à l'appropriation de l'espace au sein de la famille, échoue lamentablement. Son échec et son
incapacité de s'approprier une partie de l'espace pour la modeler selon ses propres besoins qui sont totalement différents de ceux de l'adulte est illustré par son éviction de l'espace domestique.
Evidemment, les conséquences de cette éviction et ce manque d'espace approprié sont d'autant plus graves et fâcheuses que l'enfant citadin ne trouve pas les conditions propices pour mener à bien sa scolarité,qu'il est exposé aux abus et tracasseries relevant des besoins des
adultes. Et ceci, d'autant plus que le nombre des pièces est très réduit dans
les appartements et le nombre des membres de la famille très élevé.
Ceci concerne l'enfant, tandis que pour l'adolescent,il y a lieu de noter la gravité accrue de ce problème, étant donné les bouleversements et les transformations profondes sur tous les plans(physiologique, psychologique, culturel, etc...) dont l'adolescent fait l'objet.
Des résultats dégagés sur le terrain, l'adolescent souffre de difficultés relatives au fait d'exister en tant que"sujet" totalement différent dans ses besoins de l'adulte, ce qui n'est pas sans retombées périlleuses
sur les processus de socialisation et de formation de l'identité psycho-sociale.
A ceci, il importe d'ajouter que le jeune marocain dans les deux milieux vit dans des frustrations et des refoulements tellement
graves qu'ils conditionnent et provoquent des troubles dans son comportement scolaire, social, etc.
Aussi, faut-il évoquer dans ce contexte l'une des sources principales de ce mal, à savoir les contraintes abusives du patriarcat et de ses corollaires sur le plan éducatif et qui estompent et négligent,souvent d'une
manière inconsciente, la spécificité et l'originalité de l'enfance et de l'adolescence. Encore faut-il ajouter que le jeune marocain dans la société marocaine d'aujourd'hui est une victime des retombées de l'ébranlement des valeurs sociales, voire du système éducatif existant depuis des siècles. C'est effectivement en ce sens qu'il convient de comprendre ce qu'annoncent actuellement les générations solarisées dans les deux milieux, à propos de
leur statut et rôle sociaux ambigus, qu'elles ne sont qu'un "pont entre la génération des parents passéistes et celle de leurs enfants qui
seront "actuels", en vivant réellement et convenablement leur époque moderne.
Ensuite, outre les contraintes du patriarcat largement dominant dans les milieux et outre les problèmes d'ordre social, il importe d'évoquer le rôle de l'Etat dans ce domaine.
A ce propos, l'Etat est, dans les deux milieux - rural et citadin - intolérant, sévère et oppressif vis-à-vis des besoins du jeune.
Ainsi, en les traitant comme "mineurs", comme"perturbateurs" semant le trouble dans le monde "rationnel"et "logique" des adultes, comme des "incapables" et des"vauriens" sur le plan productif, l'Etat considère ceux-ci comme de simples délinquants, s'ils manifestent quoi que ce soit au niveau de leurs besoins et de leurs aspirations.
Il s'agit donc d'un clivage entre l'Etat et la société au profit de celui-ci en tant qu'instrument de contrôle et de discipline pour les "délinquants", et évidemment au détriment de la dignité de l'être humain, de sa personnalité, de ses besoins, bref, de son autonomie en tant qu'être psycho-social.
Tels sont grosso modo les problèmes vécus de point de vue psychosociale par le jeune marocain dans les deux milieux - rural et citadin - des problèmes relativement semblables et dont les effets sont évidemment néfastes pour le processus de formation de l'homme du futur, tant nécessaire aux exigences du développement de la société marocaine en développement.
des jeunes, etc.,.), elle ne va pas, évidemment, sans susciter un certain clivage relatif entre les parents d 'une part et les jeunes
de l'autre, du moins sur le plan mental.
De plus, compte tenu de l'état de crise sociale, il importe de noter que les deux milieux souffrent du manque de clarté dans les processus éducatifs des enfants. I! s'agit d'une confusion qui, par la gravité des choix
qu'elle impose, n'est que l'un des aspects trahissant les mutations sociales et culturelles des pays allant vers le développement, l'un des aspects les plus touchants et les plus controversés. Ainsi, pour ce point, faute de ne pouvoir remplir leurs rôles sécurisants, structurants, formateurs, initiateurs,
les deux milieux socialisants (citadin et rural) ne sont en effet que sources de carences et de frustrations de tous genres pour l'enfant.
Tel est donc le premier trait frappant dans l'éducation des jeunes émanant du statut identitaire de la société marocaine en mal
d'infériorité par rapport à l'autre (occidental) intériorisé.
Pourtant, ce trait néfaste est vécu différemment selon les caractéristiques des deux milieux socialisants, pour plus de détail, si
nous avons relevé dans nos recherches les divers types de souffrances des
jeunes ruraux scolarisés, à savoir les problèmes de malnutrition, de l'hygiène,de mauvaise compréhension de la part des membres des deux milieux socialisants(famille et école), du manque d'espace nécessaire dans la maison pour mener à bien les tâches scolaires, du manque d'infrastructure culturelle indispensable pour les scolarisés (maisons des
jeunes, clubs, théâtre, cinémas, terrain de jeu, etc.,.), il importe de noter que ces problèmes sont aussi vécus par la majorité écrasante des jeunes des couches sociales démunies dans le milieu citadin, mais différemment suivant les données des milieux respectifs.
Ainsi, étant méconnu, voire oublié dans les milieux citadins défavorises, l'entant, pour ne considérer que son droit à l'appropriation de l'espace au sein de la famille, échoue lamentablement. Son échec et son
incapacité de s'approprier une partie de l'espace pour la modeler selon ses propres besoins qui sont totalement différents de ceux de l'adulte est illustré par son éviction de l'espace domestique.
Evidemment, les conséquences de cette éviction et ce manque d'espace approprié sont d'autant plus graves et fâcheuses que l'enfant citadin ne trouve pas les conditions propices pour mener à bien sa scolarité,qu'il est exposé aux abus et tracasseries relevant des besoins des
adultes. Et ceci, d'autant plus que le nombre des pièces est très réduit dans
les appartements et le nombre des membres de la famille très élevé.
Ceci concerne l'enfant, tandis que pour l'adolescent,il y a lieu de noter la gravité accrue de ce problème, étant donné les bouleversements et les transformations profondes sur tous les plans(physiologique, psychologique, culturel, etc...) dont l'adolescent fait l'objet.
Des résultats dégagés sur le terrain, l'adolescent souffre de difficultés relatives au fait d'exister en tant que"sujet" totalement différent dans ses besoins de l'adulte, ce qui n'est pas sans retombées périlleuses
sur les processus de socialisation et de formation de l'identité psycho-sociale.
A ceci, il importe d'ajouter que le jeune marocain dans les deux milieux vit dans des frustrations et des refoulements tellement
graves qu'ils conditionnent et provoquent des troubles dans son comportement scolaire, social, etc.
Aussi, faut-il évoquer dans ce contexte l'une des sources principales de ce mal, à savoir les contraintes abusives du patriarcat et de ses corollaires sur le plan éducatif et qui estompent et négligent,souvent d'une
manière inconsciente, la spécificité et l'originalité de l'enfance et de l'adolescence. Encore faut-il ajouter que le jeune marocain dans la société marocaine d'aujourd'hui est une victime des retombées de l'ébranlement des valeurs sociales, voire du système éducatif existant depuis des siècles. C'est effectivement en ce sens qu'il convient de comprendre ce qu'annoncent actuellement les générations solarisées dans les deux milieux, à propos de
leur statut et rôle sociaux ambigus, qu'elles ne sont qu'un "pont entre la génération des parents passéistes et celle de leurs enfants qui
seront "actuels", en vivant réellement et convenablement leur époque moderne.
Ensuite, outre les contraintes du patriarcat largement dominant dans les milieux et outre les problèmes d'ordre social, il importe d'évoquer le rôle de l'Etat dans ce domaine.
A ce propos, l'Etat est, dans les deux milieux - rural et citadin - intolérant, sévère et oppressif vis-à-vis des besoins du jeune.
Ainsi, en les traitant comme "mineurs", comme"perturbateurs" semant le trouble dans le monde "rationnel"et "logique" des adultes, comme des "incapables" et des"vauriens" sur le plan productif, l'Etat considère ceux-ci comme de simples délinquants, s'ils manifestent quoi que ce soit au niveau de leurs besoins et de leurs aspirations.
Il s'agit donc d'un clivage entre l'Etat et la société au profit de celui-ci en tant qu'instrument de contrôle et de discipline pour les "délinquants", et évidemment au détriment de la dignité de l'être humain, de sa personnalité, de ses besoins, bref, de son autonomie en tant qu'être psycho-social.
Tels sont grosso modo les problèmes vécus de point de vue psychosociale par le jeune marocain dans les deux milieux - rural et citadin - des problèmes relativement semblables et dont les effets sont évidemment néfastes pour le processus de formation de l'homme du futur, tant nécessaire aux exigences du développement de la société marocaine en développement.
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