A l’écoute
de la société
Divorce
et problèmes du mariage"
Considérant la réalité de la société marocaine en
mutation, sur le plan des codes et des systèmes de régulation des
comportements, on constate que le mariage et le divorce ont changé.
Aujourd'hui, l'idéal du mariage est généralement fondé
sur le libre choix réciproque des partenaires, le mariage forcé est en voie
de disparition. Les partenaires tendent ainsi à rechercher le bonheur et un surinvestissement dans le couple.
de disparition. Les partenaires tendent ainsi à rechercher le bonheur et un surinvestissement dans le couple.
Malheureusement, étant donné les difficultés et les
péripéties de la vie, certains foyers succombent et recourent à la solution
fatale, le divorce.
On assiste en effet à la multiplication de la
fréquence du divorce parmi les membres des différentes couches sociales. On
relève de certaines recherches qu'il y a une corrélation entre le taux de
divortialité et le statut socioprofessionnel de la femme.
Cela dit, et pour ce sujet le "divorce et les
problèmes du mariage", les difficultés sont-elles liées à la nature du
choix du conjoint, au travail de la femme hors du foyer et à son émancipation,
à la crise de l'individu et de la société ou aux problèmes d'ordre économique,
social, juridique et légal (la mudawana)?
La question est ouverte, et nécessite de profonds
travaux de recherches pour en déterminer les paramètres.
Aujourd'hui, je voudrais soulever un problème qui se
répète dans les écrits de plusieurs personnes, à savoir la relation entre
"le divorce et la durée du mariage". Des études et des statistiques
relatives à ce problème, on relève le fait que le taux de divortialité est plus
élevé au cours des deux premières années de la vie du mariage. Ceci implique
sur le plan psychologique et social que le mariage est une vie nouvelle pour ses
deux partenaires, une vie qui exige sur le plan communicationnel une autre façon
d'appréhender la réalité en général et la réalité matrimoniale en particulier.
Il s'agit de bannir l'égoïsme, le narcissisme et le repli sur soi, afin de
jeter les bases d'une compréhension mutuelle. Se marier, c'est se socialiser
dans la vie authentique à deux, c'est se mettre à l'écoute du partenaire.
Malheureusement, cette réalité processuelle fait défaut chez un grand nombre de
nouveaux mariés. Ce qui ne va pas sans effet sur la vie en mariage.
Des contributions au débat sur "Le divorce et les
problèmes du mariage", nous avons pu retenir deux points de vue
différents. Le premier, en insistant sur le rôle des facteurs d'ordre psychique
sur le divorce, conçoit le mariage comme étant la résultante d'un amour fondé sur le choix libre du conjoint et la valorisation amoureuse du couple. Un second point de vue qui, en situant le divorce au niveau social (familial), conçoit le mariage traditionnellement comme étant l'affaire des
parents; il insiste plus sur le patrimoine que sur les sentiments.
sur le divorce, conçoit le mariage comme étant la résultante d'un amour fondé sur le choix libre du conjoint et la valorisation amoureuse du couple. Un second point de vue qui, en situant le divorce au niveau social (familial), conçoit le mariage traditionnellement comme étant l'affaire des
parents; il insiste plus sur le patrimoine que sur les sentiments.
Il s'agit en fait d'une situation transitoire au
niveau des mentalités et des modes de familles, transition sous-tendue de
contrastes et de
paradoxes qui met en difficulté l'individu face à la conception et la compréhension de la nature des fondements du mariage.
paradoxes qui met en difficulté l'individu face à la conception et la compréhension de la nature des fondements du mariage.
Ainsi, certains personnes ont mis l'accent sur la cherté de la vie, la
dot, la jalousie, le choix du conjoint, l'émancipation de la femme et
l'éducation sexuelle. Nous n'avons pas encore relevé les liens entre le taux de
divortialité et les problèmes sociaux, notamment, l'infidélité, la trahison, le
salaire de la femme, le nombre d'enfants et les modèles de familles véhiculés
par les mass-médias (la télévision, le cinéma, la presse, etc.). Encore plus,
nous n'avons pas, cher lecteur, saisi à travers notre intéressant débat les
conséquences du divorce aussi bien sur le développement affectif et cognitif
des enfants que sur leur avenir.
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