L’enfant rural entre la famille et l’école :discontinuité,déchiru re et aliénation
L'enfant rural scolarisé fait l'objet d'une socialisation contradictoire et déchirante, telle est notreonsidèrent comme un simple moyen de promotion sociale pour compenser leur statut psycho-sciologique défavorisé et dévalorisé. Parce qu'aussi le corps enseignant, qui vit en marge de la société rurale et qui est surtout préoccupé par son affectation et ses conditions de vie sociales et culturelles, le considère, quand à lui comme un handicapé incapable de s'étonner alors des conflits d'identité et de l'échec scolaire?
Il n'y a pas continué entre l'école et la famille, et la scolarisation ne peut être vécue que comme un moment de déchirure et d'aliénation. On a affaire à un contexte discontinu où les membres de la famille sont superficiellement acculturés et où le modèle fourni par l'école ne peut être intériorisé. D'où un conflit d'identité parce que les valeurs et modèles sociaux véhiculés par le système scolaire relèvent aussi de l'espace urbain.
De plus, aux yeux de sa famille, l'enfant rural n'est pas un enfant, non seulement, démuni de tous jeux, il ne peut se livrer qu'à des activités
purement physiques et non spécialement ludiques, mais encore il est privé de tout ce qui pourrait lui permettre un plein épanouissement
de ses fonctions et de ses aptitudes mentales.
Quant à l'élève du secondaire, déjà entré dans"la crise d'adolescence", les besoins nouveaux qui caractérisent ce passage dans la vie lui font relativement défaut et ce manque spécifique déforme d'une manière particulière son processus de socialisation.
Les activités scolaires se déroulent dans une atmosphère d'angoisse et de peur, le garçon est rejeté hors du milieu familial et la fille, du fait de la prédominance du patriarcat, s'y trouve insérée étroitement.
Tout donc, dans le processus de socialisation,c'est-à-dire de formation de l'individu comme être social, reflète la confusion,le tâtonnement, la contradiction et révèle l'inexistence d'un système de valeurs au nom desquelles on entreprendrait de former la génération nouvelle,cette génération qui a connu de profonds bouleversements par rapport au passé et qui se situe dans un présent cacophonique, sans qu'un avenir lui soit tracé.On peut déjà voir qu'un tel processus, fait d'étouffement, de provocations, et surtout de frustrations de toutes sortes, favorise une rupture radicale par rapport au milieu rural, une rupture mentale et raisonnée.
L'école, à connotation urbaine, exerçant sur leur esprit une forte influence, ces enfants tentent de la relier à une idée de changement et de transformation des conditions de vie des ruraux, marqués également par les problèmes et les soucis de leurs parents.
L'intérêt de cette attitude, d'autant plus remarquable, eu égard aux difficultés qu'ils vivent, est que les enfants ruraux ne manifestent aucun mépris ni rejet pour les croyances, les convictions, les stéréotypes qui forment ce que l'on pourrait appeler "la culture" rurale. Ils se contentent de critiquer les conditions de vie matérielles et de manifester à leur égard une volonté de réforme. Ce ne sont pas des révolutionnaires qui veulent tout bouleverser, ce sont des enfants et adolescents qui veulent changer ce qu'ils estiment devoir changer. Mais, il est vrai que, socialisés dans les conditions où ils le sont, les enfants ruraux ont plutôt une identité négative,en ce qu'elle est axée principalement sur la critique, mais d'une autre manière que l'enfant urbain. Ce qui induit à penser que la rupture souhaitée avec le milieu d'origine n'est pas foncièrement intégrée, elle non plus, et quel'enfant rural reste très attaché au milieu de ses parents. En fait,essentiellement frustré, cet enfant rural veut surtout améliorer ses conditions de vie matérielles et celtes de son milieu: son attitude ne se détache pas de celle du monde adulte, ce qui, finalement, favorise la continuité dans le conformisme et empêche d'entamer ce qui prétend être revendiqué, c'est-à-dire processus de changement.
La scolarité dans tout ce contexte est vécue comme l'espérance de l'accession à un mieux-être, mais sans en fournir les moyens et sans, surtout, former la personnalité qui pourrait bénéficier de changement souhaité.
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